Zath, ki connait ?... L\'imprévisible

De la haine de Dieu à la révélation

De la haine de Dieu à la révélation

   


De la haine de tout à une puissante révélation. Pascal était sur le point de tuer son père, alcoolique, hyper violent. Une vie déstructurée, une famille sous la crainte et la terreur.
 
 Ma famille
 Je n’ai pas eu le privilège de naître dans un foyer chrétien ; ceci m’aurait certainement évité de voir des choses que je n’aurais jamais dû voir, et entendre des choses que je n’aurais jamais dû entendre non plus.
 Je suis né dans un foyer brisé, déchiré par l’alcool. Mon père, à l’époque, buvait, consommait énormément d’alcool, et de ce fait, était une personne très violente. C’est dur pour un gamin de voir son père battre sa femme, et de l’insulter de surcroît.
Mes parents eurent trois enfants dont je suis le second.
  La violence
  Je subissais aussi les démences de mon père, par des coups et des injures.
Je me souviens d’un de ces jours où mon père me traînait dans la maison, à l’aide d’une pince multiprise qu’il avait mis dans mon nez.
  Tous les jours furent plus violents les uns que les autres ; la situation devenait dangereuse pour ma mère et moi-même. Je me souviens de ces nuits d’hiver où je devais sortir pour appeler la police, mais il ne changea pas pour autant puisqu’ils furent incapables de faire quoique ce soit, du moins c’est ce qu’ils affirmaient.
  La haine
  C’est vers l’âge de 5 ou 6 ans que je me rendis compte que je haïssais celui qui se disait être mon père. Je n’avais pour lui aucune considération, plus de respect, j’avais enfoui et banni le mot « papa ». Je le considérais comme une lavette que l’on manipule de droite et de gauche, et chaque jour qui suivit ne faisait qu’augmenter ma haine.
  Le soir, au moment d’aller me coucher, je devais monter à l’étage avant lui pour inspecter les lieux ; c’est comme ça qu’un jour je découvris sous le matelas, ficelle et armes blanches, dans la salle de bain j’ai trouvé un jour une hache.
  Je n’en étais pas conscient à l’époque, mais a présent je sais une chose, Dieu me gardait.
J’espérais chaque jour voir la police m’avertir de la mort de celui-ci. Mais même mes prières vers un dieu inconnu ne furent pas exaucées.
  C’était un véritable enfer, c’était mon enfer. Et toujours cette haine qui grandissait.
Il y avait un tel esprit de vengeance qui habitait en moi, que chaque jour j’imaginais des scènes où je mettais fin à sa vie ; je me fis la promesse que pour mes 18 ans j’accomplirais mon désir.
  Tout en moi n’était que haine, amertume, et vengeance. 
Je haïssais mes voisins, mes professeurs, mon environnement, tout autour de moi n’était que haine. Mes parents durent alors se séparaient.
  Une question et une prière secrète
  Puis un jour, je devais avoir 10, 12 ans, une question me fut posée, et je ne sais pourquoi… Mais cette question fut celle-ci : « Crois-tu au miracle » ?
Ce fut pour moi l’occasion de rejeter toute cette haine intérieure sur la personne qui me posait cette question.
  Après un moment de discussion, au fond de moi, j’avouais que par curiosité, j’aimerais voir un miracle.
  Rentrant chez moi, je posais la même question à ma mère, et qu’elle ne fut pas ma surprise quand elle me dit que oui elle croyait au miracle, qu’elle en fut même témoin , et que cela s’était déroulé dans une petite église, il y avait de cela une vingtaine d’années.
  A ce moment là, Dieu mit tout un processus en œuvre pour accomplir son plan.
Nous nous rendîmes donc dans une petite église, et j’avoue que ma prière secrète, et mon désir étaient que Dieu puisse réaliser ce à quoi j’aspirais, faire justice lui-même. Mais les plans, les désirs des hommes ne sont pas ceux de Dieu. J’ai assisté à un culte. J’avoue que les chants me plaisaient, puis lors de la louange une jeune fille cria, puis elle rendit témoignage qu’elle était muette et que Dieu venait de la guérir.
  Contrairement à ce que l’on pouvait croire, cela me révoltait. Pour moi ceci n’était qu’une mise en scène, du cinéma. Comment ces gens là pouvaient-ils se moquer de moi ? C’est ma mère qui fut touchée, et elle continua à suivre les réunions ; elle nous parlait sans cesse de Jésus, et je me disais qu’au fond cela ne lui faisait pas de mal.
  Je connaissais l’histoire de Jésus, et très honnêtement pour moi Jésus était une personne qui marquait l’histoire, c’était un héros. Dieu, je le considérais comme un lâche, pourquoi envoyer son fils sauver l’humanité, si c’est pour le laisser mourir entre les mains des hommes qui le crucifièrent, sans lui venir en aide alors qu’il se disait tout puissant, en un mot vous l’avez compris aussi, je haïssais Dieu.
Du changement
  Au fil des mois j’aperçus un changement chez ma mère, elle avait retrouvé la paix et la joie, je décidais de l’accompagner aux réunions, en admettant que cela ne pouvait me faire du mal aussi. Les semaines et les mois passèrent sans que rien ne change.
 Puis un dimanche alors que je franchissais le seuil de l’église, je sentis une présence derrière moi, je me retournais pour voir qui me suivait, je ne vis personne. Je pris donc ma place et lisais un recueil de chants. Les chants que je lisais avaient tous un rapport : ils parlaient tous de l’amour de Dieu pour moi, et de la mort de Jésus pour moi. Je fermai le recueil et ouvrit la bible ; le passage que je lisais me parlait de la crucifixion, et dans un esprit de révolte je fermais celle-ci, et me disais « Comment Dieu peut-il aimer un gamin alors qu’il laisse mourir son fils sur la croix ». 
 Et la réunion commença par les chants que j’avais lu auparavant ; le texte qui fut lu, fut celui de la crucifixion, et c’est alors que l’Esprit de Dieu travailla mon cœur, il y avait une lutte terrible en moi et ces mots qui résonnaient dans ma tête :
  « POUR TOI » , parce que je t’aime, j’eus alors comme un rêve il me semblait voir cette scène et j’entendais autour de moi hurler « crucifie-le, crucifie-le », et ce qui est horrible, je criais la même chose, je me ressaisissais et me dis « tu es fou, lui il t’aime », toujours ces mots « pour toi ».
  Puis soudain je pleurais, les larmes venaient du plus profond de mon être, et je me mis à prier, et à demander à Dieu de me pardonner et de me venir en aide. Je lui demandais s’il pouvait changer mon cœur, ce qu’il fit en un instant, je sentais mon être comme se vider pour m’envahir ensuite, ce que je vivais fut extraordinaire et impressionnant à la fois, je ne peux décrire ces choses, mais je peux affirmer que ce fut pour moi le jour où je vis vraiment LE miracle.
  Transformation
  Ma vie fut changée. Mon cœur fut transformé. La haine fit place à l’amour… et ce fut le jour où Dieu entra dans ma vie, les choses ne furent plus les mêmes, je devenais une nouvelle créature, je pouvais de nouveau voir mon père et lui demander pardon. Depuis ce jour tout changea ; je pouvais lui parler en face sans aucune arrière pensé. Ce n’était plus un esprit de vengeance et d’amertume, mais un esprit de pardon et d’amour. 
  Aujourd’hui mes parents sont réunis, et mon frère est serviteur de Dieu, quant à moi, je travaille depuis plus de 15 années au sein d’une radio locale où l’évangile est annoncé chaque dimanche.
  Voilà le miracle de Dieu, je n’étais pas spectateur, mais le sujet principal de l’œuvre de Dieu dans ma vie.

Amis lecteurs, la puissance de Dieu n’est pas limitée, elle est toujours active. Dieu veut faire pour toi aussi une œuvre dans ta vie, peu importe ton âge, Dieu t’aime et veut te sauver. 

Que Dieu te bénisse
Moi, fils d'Imam, sur la bonne voie




07/09/2010
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